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11 janvier 2012 3 11 /01 /janvier /2012 18:26

REPONSE DE LA SPEDIDAM A LA PUBLICATION DE SPEDASSO RELATIVE A SES ASSEMBLEES GENERALES DU 23 JUIN 2011

Le texte mis en ligne par SPEDASSO comporte de nombreuses inexactitudes auxquelles la SPEDIDAM entend répondre.

Au sujet de l’assemblée extraordinaire, il est indiqué qu’à son issue, l’urne recueillant les votes est retirée sans possibilité pour les adhérents retardataires de prendre part au vote. La clôture d’une l’assemblée marque par principe la fin de la procédure de votes. L’urne est donc retirée par l’huissier assistant au scrutin et constatant son bon déroulement.

La durée des assemblées tient compte du temps de trajet des associés, nombreux à être domiciliés loin de Paris. L’AG extraordinaire est de ce fait convoquée en début d’après-midi.

Chaque associé peut poser toutes les questions qu’il souhaite. Il est vrai que M. WYSTRAETE, depuis qu’il n’a pas été réélu au C.A de la SPEDIDAM, multiplie les déclarations et interventions ayant pour objet d’allonger artificiellement les assemblées.

Au sujet de l’assemblée ordinaire, il est sous entendu que des administrateurs de la SPEDIDAM utiliseraient le fichier de la société pour adresser à des associés des courriers pour obtenir leur pouvoir dans le cadre des élections au conseil d’administration.

Cette affirmation diffamatoire est erronée. Il ne peut être par ailleurs reproché à certains candidats aux fonctions d’administrateurs de s’être constitués, au fil des années, dans le cadre de leur parcours professionnel, un réseau de connaissances qu’ils sollicitent au moment des élections. Un éventuel quitus de la CNIL n’a jamais été évoqué, la SPEDIDAM répondant par ailleurs à toute question de cet organisme.

Une insinuation porte ensuite sur des sommes réparties à des musiciens jamaïquains depuis des années dont le montant figurerait dans les comptes détaillés de la SPEDIDAM, dossier qui serait ignoré de la direction. Ce dossier est parfaitement connu et suivi par la direction de la SPEDIDAM. Les deux montants mentionnés par SPEDASSO figurent bien dans les comptes détaillés de la société, accessibles au siège de la SPEDIDAM en application de l’article 26 de ses statuts. Il s’agit d’une part d’un premier paiement effectué par la SPEDIDAM en application d’une transaction, d’autre part du solde du paiement d’une indemnité transactionnelle. Ces deux montants sont donc totalement indépendants.

Les demandes d’une création d’un service consacré aux rééditions et au système d’écoutes incontestables ne répondent à aucune logique d’organisation. Ces activités sont déjà prises en charge par le service répartition de la SPEDIDAM.

Faire appel à des artistes non administrateurs de la SPEDIDAM pour siéger à la Commission d’agrément de la Division Culturelle, outre le fait que les membres qui y siégent ont une parfaite connaissance du secteur artistique et une légitimité élective, ne générerait que des frais supplémentaires.

M. WYSTRAETE n’a jamais formulé ou soutenu de telles propositions au cours des nombreuses années où il a été tant administrateur de la SPEDIDAM que membre de la Commission d’agrément.

La demande d’une présentation en année civile des comptes de la SPEDIDAM est également sans fondement puisque c’est ainsi qu’ils sont établis, conformément à l’article 31 des statuts. Il semble qu’une confusion surprenante soit réalisée entre période de perception, mise en répartition et exercice comptable.

Ainsi, la répartition réalisée en 2010 portait sur la période de septembre 2008 à août 2009. Il est étrange que les responsables de SPEDASSO, dont quatre ont été administrateurs de la SPEDIDAM, puissent ignorer ce fonctionnement soumis, chaque année, à l’approbation du conseil d'administration.

L’augmentation des perceptions pour l’année 2009 a donc bien été de 16,87 %, mais les répartitions portent sur des périodes de 12 mois de perception qui ne correspondent pas aux années civiles.

Concernant le conflit avec l’ADAMI, la SPEDIDAM n’attend évidemment pas des membres de SPEDASSO qu’ils défendent l’intérêt des artistes représentés par la SPEDIDAM. Par ailleurs, contrairement à ce qui est affirmé, le Président de la SPEDIDAM est intervenu sur le sujet à l’AG de l’ADAMI le 14 juin 2010.

Enfin, la SPEDIDAM a informé ses ayants droit à de multiples reprises de ce conflit : envoi d’un courrier en 2010 à ses adhérents, réunions d’information à la SPEDIDAM, article dans son magazine « Actualités », point dans le rapport moral lu en AG en 2010 et en 2011.

Concernant la hausse de plus de 6 % des perceptions pour l’année 2010, elle résulte d’une augmentation générale de redevances issues des licences légales qui, contrairement à ce qui est insinué, n’est pas le fruit du hasard.

En effet, l’augmentation des perceptions de la R.E. (+12,63 %) est le résultat des négociations menées au sein de la Commission de l’article L.214-4 du CPI à laquelle participe activement la SPEDIDAM en qualité de co-gérant de la SPRE. De nouveaux barèmes ont ainsi été mis en place (secteur « Lieux sonorisés ») permettant d’augmenter les montants perçus par la SPRE. De même la SPEDIDAM participe activement à la gestion de la rémunération pour copie privée.

Au surplus, l’augmentation des droits exclusifs perçus (+ 19,86 %), illustre de l’action déterminée de la SPEDIDAM dans un secteur extrêmement conflictuel.

Les frais de gestion sont en hausse de 4,89 %, conséquence du recrutement des salariés venus renforcer notamment le service répartition devant répondre à une augmentation du nombre d’ayants droit et de leurs déclarations.

Ces frais sont financés pour l’essentiel par les produits financiers réalisés. Cette pratique a fait l’objet d’explications exhaustives, notamment dans le cadre du rapport moral lu aux AG de 2009, 2010 et 2011 et dans le rapport 2009 du trésorier de la SPEDIDAM.

Pour des considérations de nature essentiellement fiscale, la SPEDIDAM ne répartit plus aux ayants droit de produits financiers, utilisés désormais pour le financement des frais de gestion. Les informations relatives au coût total de ces frais, à la part respective des produits financiers et des prélèvements sur les perceptions ainsi qu’au pourcentage qu’ils représentent par rapport aux sommes encaissées dans l’année, sont communiquées aux adhérents annuellement.

Prétendre par ailleurs que chaque artiste a fait le constat d’une baisse de sa rémunération est totalement faux. La répartition en mars 2011 est en hausse globale de 8 % par rapport aux répartitions de mars et juin 2010, pour un nombre d’ayants droit en augmentation de 6,1 % par rapport à 2010.

La mauvaise foi ou la totale méconnaissance des règles comptables est à son comble en ce qui concerne la hausse des droits exclusifs. En effet, cette dernière est bien, pour l’année 2010, de 19,9 %. Le montant de 1.509.386,41 euros avec lequel sont comparées les perceptions de 2010, en concluant à tort qu’il s’agit d’une baisse de 31 %, correspond non aux sommes perçues en 2010 mais à celles réparties.

Au sujet des aides versées à l’association « Orchestre à l’école », les montants sont identifiés dans le Bilan de la division culturelle 2010 (page 31). Ecrire que l’on n’en trouve pas trace dans les comptes et bilans est donc faux.

Enfin, la modification de l’article 1 du Règlement Général s’explique par le fait que les élèves du CNSM de Paris et de Lyon et du CNSAD de Paris sont tous, à la fin de leurs études, des artistes professionnels qui participent ou participeront à des enregistrements.

Affirmer que certains artistes « dont la qualification professionnelle est prouvée » ne peuvent adhérer à la SPEDIDAM est purement gratuit. Les motifs d’un éventuel refus sont à examiner en fonction des conditions d’adhésion fixées dans le Règlement général.

Quant aux résultats obtenus par les différents candidats au cours de l’assemblée annuelle, ils figurent sur le site Internet de la SPEDIDAM. Ils peuvent être consultés de manière permanente.

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12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 14:41

  Cette année les AG ont lieu dans une salle de la Cité de la Musique à Paris. 

 A la tribune, le directeur juridique et le commissaire aux comptes,le gérant F.Lubrano et le Président J-P Bazin. Absence de F. Nowak, directeur administratif et financier, qui est présent dans la salle. Il est à noter que ces 3 derniers sont administrateurs élus et salariés de la Spedidam. Dans la salle, environ une centaine de présents.

L’Assemblée Générale Extraordinaire débute peu après 14h45. Celle ci est destinée à l’examen des modifications de 7 articles  des statuts. Après exposé des motifs de ces modifications, et sans opposition notoire, il est procédé au vote. Clôture du vote dès la fin de cette assemblée extraordinaire, l’urne est retirée sans possibilité pour les gens arrivant plus tard de prendre part au vote ! Une demande dans ce sens a été faite depuis plusieurs années par des membres de SPEDASSO, avec refus de la Spedidam.

 Une intervention de Bernard Wystraete renouvelant la demande écrite antérieurement faite par  SPEDASSO, propose que les prochaines assemblées générales se déroulent toute la journée, ceci pour permettre un plus large débat, débat actuellement très limité en fin d’AG, quand le temps presse et que beaucoup d’adhérents sont partis. Cette demande est refusée tant pour cette année que pour les suivantes !

  Début de l’Assemblée Générale Ordinaire

  Après lecture du rapport moral, et le satisfecit de la Spedidam, le débat est ouvert.

Une question qui revient chaque année, posée par Pascal Scheuir, concerne les courriers de demandes de pouvoirs reçus par des adhérents qui ne connaissent pas l’expéditeur, si ce n’est que par leur fonction d’administrateurs de la spedidam. Il est répondu que ces administrateurs ont un très gros carnet d’adresses (postales) ce qui est normal pour un musicien…. De plus le président Bazin fait état du quitus de la CNIL donné à la Spedidam suite à une plainte déposée par un adhérent. Cette plainte auprès de la CNIL aura certainement porté ses fruits puisque cette année le nombre de pouvoirs semble en baisse.

( Voir résultats sur le lien plus bas)

   Concernant les comptes, il est fait état par Slim Pezin, de sommes réparties aux musiciens jamaïquains depuis plusieurs années suite à une action de leur avocat, maître Bertrand. Ces sommes apparaissent dans les comptes détaillés  ( non remis en AG ). Pourquoi 142000€ pour les artistes et 143718€ pour leur avocat ? Les responsables de la spedidam semblent ignorer ce sujet  n’apportent aucune réponse à la question de Slim Pezin, alors que ces sommes apparaissent en pages 6 et 9 des comptes détaillés, document que l’on obtient uniquement sur demande !

  B. Wystraete renouvelle les demandes de création par la Spedidam d’un service consacré aux rééditions, ainsi qu’un système d’écoutes incontestable (pour identifications des orchestrations). De même, il demande que soit mise en place la recommandation de la Commission de Contrôle pour que des artistes non administrateurs de la Spedidam participent aux commissions d’agrément de la division culturelle. La Spedidam a répondu par la négative à cette dernière question. Ne voulant pas augmenter ses frais de gestion, la Spedidam refuse l’idée de la création de services spécifiques supplémentaires,  alors qu’elle a créé un service pour l’identification des artistes étrangers. B.Wystraete demande également, pour une meilleure lecture des comptes que ceux–ci soient présentés en année civile, ce qui n’est pas le cas actuellement. Réponse …… la Spedidam a toujours procédé comme cela, pourquoi changer ? Le système actuel sème la confusion, comme on l’a vu dans le rapport moral de 2010 où une annonce d’augmentation de 16,87% des droits, s’est trouvée réduite à 9,37% pour la période du 1er Sept 2008 au 31 Août 2009, comment peut on comparer les perceptions Adami /Spedidam au sein de la SAI ?

    Concernant le conflit avec l’Adami, il est indiqué une situation de blocage, et il est reproché aux membres de SPEDASSO de ne pas défendre la spedidam lors de l’AG de l’Adami. Ceux ci répondent aujourd’hui qu’ils n’ont pas connaissance des évolutions du dossier, mais que le président Bazin et quelques administrateurs Spedidam (plus au fait du dossier qui reste très confidentiel) présents à cette AG Adami sont restés muets sur le sujet !

La répartition !!!!!

  La présentation faite par la Spedidam est fondée sur un satisfecit général et celle-ci déplore la contestation menée notamment par SPEDASSO. Les perceptions sont en hausse de 6% en 2010 et sont issues pour 97% des licences légales, qui sont perçues de façon automatique et ne sont donc pas à mettre au crédit de la Spedidam.

Les frais de gestion sont aussi en hausse de 4,89%. Slim Pezin pose une question afin de connaître l’augmentation des frais de gestion de ces 4 dernières années, d’autant que depuis 2009 les intérêts des placements financiers ne vont plus aux ayants droit, mais aux frais de gestion. Non réponse des dirigeants de la Spedidam et du commissaire aux comptes.

 Il est dit que la répartition est en hausse de 8%, alors que chacun de nous fait le constat de la baisse de la part qui lui revient ! Autre question de Slim Pezin sur le pourcentage de la répartition par catégories d’artistes  Chanteurs, Comédiens, Compositeurs / interprètes , Musiciens, Choristes, Danseurs. Non réponse

 Le détail : Les chiffres de la Spedidam pour la rémunération équitable +12,6%  dont +3,92 pour les discothèques, +9,82 pour les radios et + 27% pour les lieux sonorisés. Pour notre part, nous constatons que sur le document annexe à la répartition de 2011, il est indiqué des baisses : discothèques – 46,2%, radios – 16,7% et les lieux sonorisés – 6,11% .

 Les droits exclusifs sont annoncés en hausse de 19,9% mais on constate page 9 des comptes, une baisse de 31% ! On ne comprend pas ces différences !!!!!

 Satisfecit également de la Spedidam sur la mise en place du relevé de répartition disponible sur internet, demande faite depuis longtemps par SPEDASSO et recommandée par la Commission de contrôle des SPRD. La Spedidam ne fait que faire ce qui est de sa compétence !

 Une question est posée par B. Wystraete sur les fonds donnés à l’association «  Orchestre à l’école » pour l’achat d’instruments , opération qui existe depuis 3  ans , pourquoi pas de trace de ces sommes dans les comptes et bilans ? Pas de réponse en AG .

 Modifications d’articles du règlement : Il est notamment proposé de changer les règles d’admission en acceptant de fait et de par leur qualité, les élèves des CNSM de Paris et Lyon, ainsi que ceux du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris. Ces élèves deviendraient adhérents par le simple fait de leur inscription à l’Institut d’enseignement supérieur, qu’ils aient réalisé un enregistrement ou pas. Vif débat sur la discrimination qui serait instituée, d’autant plus que certains artistes dont la qualification professionnelle est clairement prouvée, voient leur adhésion à la Spedidam refusée, sans aucune explication ! On ne comprend pas pourquoi la Spedidam veut changer cet article ! A-t-elle reculé depuis, puisque ces résolutions ne figurent pas dans les résultats publiés par la Spedidam sur son site !

  Résultats Élections administrateurs :

8 élus dans un mouchoir de poche de 40 voix ....6 sortants réélus avec des scores allant de 3318 à 3350 voix et 2 nouveaux  élus, Richard Galliano que tout le monde connaît: 3552 voix, et un illustre inconnu Fedele Papalia, comédien de son état : 3312 voix.

Le mystère des pouvoirs illimités !.........................

Quant aux membres de SPEDASSO, la marche du podium est très loin puisque  Slim Pezin arrive 9ème avec 1063 voix…..Tous les résultats sont sur le site de la Spedidam pendant quelques temps….. dépêchez vous !

          http://www.spedidam.fr/election_administrateurs2011.html

  Merci de votre attention et de diffuser largement .

 

            spedasso.vingttrois@gmail.com 

 

 

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10 octobre 2011 1 10 /10 /octobre /2011 18:46

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 Ps : Faire un copier/coller sur word et imprimer .

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18 mars 2011 5 18 /03 /mars /2011 11:32
!    Spedasso.over-blog.com    spedasso.vingttrois@gmail.com
INFO: Tous les membres adhérents et non-adhérents peuvent
envoyer leur R.I.B. à la Spedidam afin de recevoir leurs répartitions un peu moins tardivement que par chèque !
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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 10:51

Bonne année, bonne santé de la part de SPEDASSO ! et bons droits

SPEDASSO oeuvrera en 2011 pour une plus grande transparence de la part des dirigeants de la Spedidam concernant la gestion de nos droits, qui ont malheureusement diminués !

SPEDASSO se doit de continuer sa tâche, et pour cela il faut le plus possible dʼadhésions afin dʼêtre représentatif auprès des pouvoirs publics et instances décisionnaires propres à nos métiers artistiques !

SPEDASSO vous propose le bulletin dʼadhésion 2011 à nous renvoyer daté et signé, accompagné du montant indiqué, à lʼadresse de lʼAssociation. Merci! janvier 2011. "   

Pour nous joindre : spedasso.vingttrois@gmail.com

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14 septembre 2010 2 14 /09 /septembre /2010 12:34

La prochaine AG de Spedasso aura lieu la première quinzaine de septembre, nous vous préviendrons!!

 

Spedasso: spedasso.vingttrois@gmail.com

 

PV des AG Spedidam par SpedAsso

 

 

Les Assemblées générales extraordinaire et ordinaire de la SPEDIDAM se sont tenues le 24 juin 2010.

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE EXTRORDINAIRE (pour modifications statutaires):

une première résolution propose de modifier la dénomination sociale (art. 4 des statuts) en supprimant le qualificatif « de la musique et de la danse ». La Spedidam devient une société « des artistes interprètes », son champ de compétence sera désormais étendu à toutes les catégories d’artistes interprètes, mettant la Spedidam et l’Adami en concurrence.

Le Ministère de la Culture, tutelle de l’ensemble des sociétés de gestion de droits, n’a pas fait obstacle à cette modification statutaire, il s’est contenté d’une part de rappeler que cette modification statutaire ne devait pas avoir de répercussion sur les répartitions des ayants droit et d’autre part de proposer sa médiation dans le conflit ouvert par l’envoi par l’Adami de factures à la SPEDIDAM :

En effet, par assignation en date du 23 décembre 2009, l’ADAMI, préconisant de nouvelles clés de répartition inter-sociales basées sur un rapport unilatéral qu’elle a diligenté, réclame à la SPEDIDAM par voie judicaire, le payement de deux factures respectivement de 18 743 124 € pour 2005 et 2006 ainsi que la somme de 17 221 918 € à titre prévisionnel pour le période du 1er janvier 2007 au 17 juin 2009, soit au total la somme de 35 965 042 €.

A la question posée en Assemblée sur l’objectif de cette modification statutaire, la réponse a été pour le moins alambiquée, peu claire et imprécise, indiquant notamment que la répartition aux artistes se ferait désormais par le biais de la société commune (SAI) comme actuellement; (C’est une réponse inacceptable et irresponsable venant des dirigeants de la Spedidam).

De plus, aucune réponse n’a été donnée sur la capacité de la SPEDIDAM à percevoir pour le compte des artistes principaux ou des comédiens, la qualification d’artiste « principal » n’ayant d’ailleurs reçu aucune définition précise.

Au vu de tous ces éléments, il apparaît que le risque pris par cette modification statutaire à l’initiative de la SPEDIDAM pourrait immanquablement conduire à l’incapacité de répartir entre catégorie d’artistes et à un blocage des rémunérations liées aux deux licences légales, copies privées et rémunérations équitables, qui constituent plus de 94 % des perceptions des deux sociétés d’artistes interprètes.

Il convient de préciser enfin que les deux candidatures, de Didier Lockwood et de Daniel Mesguich, pour le renouvellement du tiers du Conseil d’administration ont été retirées. Pourquoi étaient-ils candidats dans un premier temps et pourquoi se sont-ils retirés en dernière minute? il n’y a eu aucune justification de ces désistements (deux nouveaux administrateurs inconnus dans notre métier ont été élus ! )

 

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE

Sur le rapport moral : il est indiqué que les perceptions ont augmenté de 16, 87 %, alors que nos droits ont baissé de 32 % au vu des documents qui nous ont été envoyé avec la répartition. Dans les comptes de la Spedidam, il est affirmé que la baisse de la répartition des droits n’est que de 19,9 % ! Où est la vérité ? Nous demandons les comptes exacts et le pourquoi de cette différence !

Guy Arbion a posé des questions sur ce sujet qui sont restées sans réponse .

La baisse globale, officielle, de 20 % n'est en aucun cas justifiée car si des sommes ont été réparties aux artistes principaux, notre part devrait être plus faible puisque plus d'ayants droit, mais la somme totale mise en répartition devrait être supérieure puisque les perceptions ont été en hausse de près de 17%. Donc notre baisse personnelle n'aurait du être que de 3%.

La question posée en AG sur la différence de baisse entre les 20% officiels et les 32 % affichés sur les documents annexes de la répartition n'a pas trouvé de réponse de la tribune. Il apparaît qu’en fait les sommes (2,7 M d’€) proposées par la SPEDIDAM en répartition aux artistes principaux n'ont pas été validées en CA de la S.A.I., donc pas réparties à ces mêmes artistes principaux.

Il faut demander à la SPEDIDAM quels sont ces artistes principaux, leur nombre, sur quels critères ils ont été sélectionnés, et depuis quelle date exactement.

Il convient également de constater que 90 M€ (chiffre fin 2009) sont toujours en attente de répartition. Déjà questionné sur ce point lors de l’Assemblée générale de 2009, il avait été déclaré qu’une grande partie de ces réserves allaient être distribuées aux sociétés étrangères, ce qui n’a toujours pas été fait, vu que dans le rapport du trésorier (lu et présenté en Assemblée générale 2010) il est indiqué que 46 M€ correspondent à des ayants droit qui n’ont pu encore être identifiés (nationaux ou étrangers ?).

 

Sur le système des élections : en réponse à la question d’un adhérent qui dénonçait le système illimité de pouvoirs détenus par seulement quelques personnes, souvent membres du Conseil d’Administration, il a été affirmé à la tribune par la direction actuelle qu’il n’y avait aucun envoi concerté autre que ceux faits à partir de fichiers personnels !

Une question a été posée sur ce même sujet par Sylvain Cornille, qui a  été témoin de la demande de pouvoirs faite par un administrateur de la SPEDIDAM en « visite » sur une manifestation subventionnée par celle-ci.

Quant à la chasse aux pouvoirs, après avoir déposé un témoignage à la CNIL, celle-ci nous a engagé à faire un courrier circonstancié avec preuves, contre les utilisations de fichiers Spedidam. Nous vous invitons à aller sur le site de la CNIL et témoigner, ça ne peut qu'alimenter notre démarche.

Autre question : est-il normal, comme c’est le cas aujourd’hui, que l’on puisse être candidat à la fois au CA et à la commission spéciale, comme certains élus en abusent aujourd’hui ?

N’y a-t-il pas conflit d’intérêts sur le fait que des élus à la commission spéciale soient des gros subventionnés par la SPEDIDAM.

Affaire à suivre …

 

Une vive altercation a opposé Slim Pezin à François Nowak qui certifie que le parc immobilier de la SPEDIDAM ne provient pas des droits des artistes musiciens, choristes et danseurs ! Alors d’ou vient cet argent ?

Des bureaux de 230m2 de superficie dans le 8ème ont été achetés en Mai 2008 pour un montant de  

1 657 209, cet achat n’est communiqué aux adhérents qu’en page 7 des Actualités N° 52 Octobre 2009 et non signalé aux AG de 2008 et 2009.

Depuis 26 mois ces bureaux sont  inoccupés.

 

 

Gestion des droits de propriété intellectuelle pour les ensembles permanents :

la question est posée de l’impossibilité pour les représentants des orchestres symphoniques de travailler en collaboration avec la Spedidam sur la question des droits et rémunérations liés à la diffusion sonore et audiovisuelle des interprétations de ces ensembles. De plus il est fait mention de la très grande disparité des rémunérations distribuées aux musiciens d’un orchestre à un autre pour la diffusion de prestations identiques, dénotant une totale opacité des principes de répartition aux ensembles permanents.

La seule réponse donnée à ces questions par la tribune a été d’indiquer qu’il convenait de faire confiance (sur la seule base incontournable et non négociable des positions affirmées par la SPEDIDAM !) et qu’un livre des procédures de perception et de répartition était en cours de réalisation, qui répondrait à toutes ces interrogations. Au passage, lors de l’Assemblée générale de 2009, il avait déjà été indiqué qu’un tel livre des procédures était en cours de réalisation et qu’il serait publié en 2010.

La fin de la réunion a vu la présentation d’une projection de diapositives sur le système de répartition de la société, où il est prouvé que l’envoi des factures par l’ADAMI était la cause de tous les maux, notamment de la baisse importante des rémunérations faites en 2010 aux artistes musiciens. La question reste cependant entière : alors qu’il y a plus de 100 M€ en caisse (cf. les critiques sur ce point dans les deux derniers rapports de la commission permanente de contrôle), que les nouvelles factures de l’ADAMI s’élèvent à un peu moins de 36 M€, comment est-il possible que les utilisations, c'est-à-dire l’ensemble des rémunérations réparties en 2009, subissent une telle baisse ?

A cette question aucune réponse n’a pu être donnée de la tribune.

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6 septembre 2010 1 06 /09 /septembre /2010 16:07

 

REPONSE DE LA SPEDIDAM A LA PUBLICATION DE SPEDASSO RELATIVE A SES ASSEMBLEES GENERALES

 

Le texte mis en ligne par SPEDASSO comporte de nombreuses inexactitudes alors même que la SPEDIDAM a communiqué sur les points abordés toutes les informations nécessaires.

 

La SPEDIDAM a procédé au changement de sa dénomination sociale non pas dans une pure logique de concurrence, mais dans un souci d'égalité entre sociétés.

 

Les statuts de l'ADAMI ne font aucune différence entre catégories d'artistes interprètes.

 

Si la distinction entre catégories d'artistes peut être une base du calcul de la répartition entre artistes interprètes, elle ne peut correspondre à une compétence exclusive d'une société ou d'une autre et encore moins justifier, comme tente de le faire l'ADAMI, l'attribution de sommes à son profit.

 

La perception de la SPEDIDAM est basée aujourd'hui sur le principe de l'accord conclu en 2004 avec l'ADAMI, soit un partage 50/50 % dans le domaine sonore, et de 80 % pour l'ADAMI et 20 % pour la SPEDIDAM au titre de la copie privée audiovisuelle.

 

La qualité d'artiste interprète « principal » résulte des usages. Elle a été utilisée dans l'accord de 2004 pour déterminer le partage entre catégories d'artistes interprètes de la musique. Parmi les dirigeants de SPEDASSO, plusieurs étaient alors administrateurs de la SPEDIDAM et ont participé aux débats sur cet accord et l'un deux était négociateur des clés de répartition adoptées qui s'appliquent en fonction de la qualité ou non d'artiste principal.

 

Le risque aujourd'hui n'est pas celui d'un blocage des rémunérations comme le prétend le texte de SPEDASSO, mais de voir l'ADAMI obtenir ce qu'elle demande, à savoir un partage qui aboutirait à donner 69 % des rémunérations dans le domaine sonore, versée par l'ADAMI aux artistes principaux, et 31 % par la SPEDIDAM aux « autres artistes interprètes », soit une baisse de 40 % dans le domaine sonore par rapport au partage 50/50 % d'aujourd'hui. C'est ce qui se produira si la SPEDIDAM n'agit pas, comme semblent le souhaiter les responsables de SPEDASSO.

 

S'agissant des candidats aux fonctions d'administrateurs ayant retiré leur candidature, les personnes concernées sont seules responsables de leur décision. Elles n’ont aucune obligation de fournir des explications sur le retrait de leur candidature et n’en n’ont, en l’occurrence, pas fourni. Aucune question à ce sujet n’a d'ailleurs été posée lors de l'AG.

 

Il est tout à fait mensonger d’affirmer que les droits ont baissé de 32 %.

 

La baisse des sommes réparties aux artistes qui ne sont pas des artistes principaux en mars 2010 a été inférieure à 20 %, comme indiqué dans le rapport du gérant.

 

Mais la répartition complémentaire intervenue en juin 2010, qui a fait l'objet d'une information spécifique par courrier adressé à tous les ayants droit le 30 juin 2010 a ramené cette baisse à moins de 10 % par rapport à la répartition 2009.

 

L’augmentation des perceptions pour l’année 2009 a bien été de 16,87 %, mais, les répartitions de la SPEDIDAM portent sur des périodes de 12 mois de perception qui ne correspondent pas aux années civiles.

Ainsi, la répartition réalisée en 2010 portait sur la période de septembre 2008 à août 2009, et la répartition 2009 portait sur la période de septembre 2007 à août 2008.

Il est étrange que les principaux responsables de SPEDASSO, dont quatre ont été administrateurs de la SPEDIDAM, puissent ignorer ce fonctionnement qui est, chaque année, soumis à l'approbation du Conseil d'Administration.

 

L'augmentation sur ces périodes des sommes perçues a donc été de 9,37 %, et non pas de 16,87 %.

 

De plus la SPEDIDAM a réparti en 2009 à 67 454 ayants droit contre 61 447 en 2008.

 

Des explications exhaustives ont été fournies sur les sommes détenues par la SPEDIDAM.

 

Le rapport moral, comme le rapport financier, contiennent le détail des sommes disponibles, qui ne sont pas pour autant toutes des sommes « en attente de répartition ».

 

La SPEDIDAM étant jusqu'à présent l'interlocuteur des sociétés étrangères pour les artistes interprètes « non principaux », ces sociétés ont des difficultés pour identifier, sur les relevés de diffusion les artistes dont les noms ne sont pas mentionnés.

Le traitement de cette identification, des réclamations en résultant et les vérifications nécessaires, sur plusieurs années, constitue un travail long et complexe à la fois pour la SPEDIDAM et les sociétés homologues. Ces réclamations peuvent porter au surplus sur les 10 dernières années de droits.

 

La question n'est pas de savoir s'ils sont nationaux ou étrangers, mais quelle société les représente.

 

Sur la question de l’utilisation éventuelle des fichiers de la SPEDIDAM dans le cadre de la recherche de pouvoirs pour les élections, il a été clairement répondu qu'aucun fichier de la SPEDIDAM n'était et ne pouvait être utilisé à cette fin.

 

Quant au fait que des adhérents proposent à d'autres adhérents de les représenter, qu'ils soient ou non membres du Conseil d'Administration, cela relève de leurs choix individuels et la SPEDIDAM n'a ni contrôle, ni droit de regard sur ceux-ci.

 

Il est impossible de siéger au Conseil d'Administration et à la Commission de l'article L 321-6-3 simultanément, comme le laissent entendre les responsables de SPEDASSO. Il n’y a par contre aucune prohibition au fait qu’un adhérent puisse faire acte de candidature à ces deux instances.

Les subventions sont versées à des structures juridiques et non à des individus. Plus de 25 000 artistes interprètes ont bénéficié des 1417 aides apportées en 2009 par la SPEDIDAM. Il est donc impensable d'entendre limiter la participation d'un artiste interprète aux activités ou aux instances de la SPEDIDAM pour la seule raison qu'il peut bénéficier, indirectement, de ces actions.

 

Aucune question n'a été posée sur les bureaux dont la SPEDIDAM est propriétaire lors des AG de juin 2010.

La décision d’acheter des bureaux a été votée à l’unanimité lors du CA du 7 avril 2008 avec les voix des actuels Président et Trésorier de SPEDASSO qui étaient administrateurs de la SPEDIDAM à cette époque.

S’il n’a pas été fait mention de cet achat lors de l’AG de 2008, c’est que cette AG portait sur l’exercice 2007. Par contre, le sujet a bel et bien été évoqué dans le rapport du trésorier présenté lors de l’assemblée générale de juin 2009 qui portait sur l’exercice 2008. Sur les 9 membres du bureau de SPEDASSO, 6 étaient présents à cette AG dont 2 alors administrateurs de la SPEDIDAM.

Il est faux de dire que ces locaux sont inoccupés depuis 26 mois.

 

Quant à une prétendue impossibilité de travail commun avec les formations permanentes, cette affirmation ne correspond ni à la réalité, ni au point évoqué en AGO.

La SPEDIDAM a rappelé le principe de distinction entre première destination et utilisations secondaires, applicable également pour les ensembles permanents. Elle a d'ailleurs proposé son assistance aux discussions et négociations qui pouvaient intervenir entre les membres de ses ensembles et leur administration, contrairement aux affirmations de SPEDASSO.

Il ne peut y avoir de disparité de répartition pour la diffusion de prestations identiques. Il suffit que les artistes concernés examinent le détail de leur répartition pour s'en rendre compte.

Il avait bien été indiqué lors de l’AGO de 2009 qu’un guide de la répartition serait publié en 2010, son projet a été présenté en détail lors de l’AG de 2010 et l’année n’est pas terminée.

 

Il est impossible de payer les sommes demandées par l'ADAMI, dont la SPEDIDAM conteste par ailleurs les réclamations, en se contentant de soustraire ces sommes de celles détenues par la SPEDIDAM et qui font l'objet d'autres affectations clairement indiquées dans le rapport du gérant et le rapport financier présentés en assemblée.

 

Une fois encore, les responsables de SPEDASSO semblent oublier que l'enjeu du conflit avec l'ADAMI est la suppression dans le domaine sonore, de 40 % de la répartition aujourd'hui effectuée par la SPEDIDAM (l'ADAMI réclamant qu'un partage 69/31 % à son profit succède au partage 50/50 %).

 

Ce n'est pas en travestissant la réalité et en attaquant la société qui se bat dans l'intérêt des artistes interprètes que les responsables de SPEDASSO contribueront à renforcer les droits des artistes interprètes.

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