La grande mascarade
• L’Assemblée générale extraordinaire a proposé des modifications de 13 articles des statuts. Après avoir été adoptées en CA du 16 janvier 2012 ces modifications avaient été vivement recommandées par la Commission Permanente de Contrôle dans son accablant rapport 2011 sur la Spedidam.L’article 28 des statuts devait être modifié significativement pour un fonctionnement enfin démocratique des AG.Ainsi le nombre de pouvoirs portés par un associé serait limité à 99, pouvoirs adressés directement à l’étude d’huissier, et le vote par correspondance et internet enfin instaurés.Cette principale modification a été rejetée par les quelques administrateurs de la Spedidam gros porteurs de pouvoirs, qui contrôlent la Spedidam depuis quelques décennies…donc pour conserver ce contrôle,ceux ci ont décidé de garder ce système de pouvoirs illimités, pied de nez à la Commission Permanente de Contrôle et à la démocratie, donc aux ayants droit ! Système dénoncé fortement depuis 2009 par les blogs
http://spedaction.over-blog.com/ puis par http://spedasso.over-blog.com/
Article 19, les membres du bureau du Conseil d’administration, chose nouvelle, ne pourront être également salariés de la société.En effet jusque là 3 membres du bureau du Conseil d’administration sont également salariés ! Là encore, se reporter aux critiques de la Commission de contrôle et au blog http://spedaction.over-blog.com/ ( 2009).
• Assemblée générale ordinaire.
Rapport moral du gérant : les perceptions pour l’année 2011 s’élèvent à
37 millions 600 275 € en hausse de 4,53% par rapport à 2010. Hausse significative de la rémunération équitable de 16,49% . Mais la répartition de mars 2012 est de 6 197 417 € pour 6 316 614 € en 2011, soit une baisse de 1,88%. Pourquoi cette hausse de 16,5 % n’est-elle pas répercutée sur la répartition? Une autre question se pose : les artistes principaux auxquels la Spedidam a décidé de répartir, se voient octroyer une hausse du fonds qui leur est consacré de 62%. Ainsi c’est 5 337 754€ en 2011 contre 3 295 040 en 2010.Pas étonnant que chaque ayant droit constate une baisse significative d’année en année de sa répartition. D’après les règles de répartitions 2012 mises en ligne par la Spedidam, la part des artistes principaux serait de 9,86%…. Mais qui sont ces artistes principaux de la Spedidam ?
D’autre part, aucune information n’a été donnée concernant les prélèvements sociaux sur la répartition qui sont passés de 8% à 15,5% , il semble que la Spedidam n’ai pas anticipé le doublement de ces prélèvements.
Division culturelle On peut regretter que depuis sa mise en place la « musique de film », n’ait pas été aidée ! quand on connaît le marasme de cette activité d’enregistrement en France ! Une concertation avec les acteurs du secteur ne pourrait être que bénéfique.
Après les remarques de Spedasso de l’an dernier, la transparence est de mise puisqu’apparaissent les chiffres de l’opération « orchestre à l’école » 80000€ de subventions.
Commission permanente de contrôle des SPRD La perception qu’a la Spedidam des rapports entretenus avec la Commission de contrôle parait idyllique ! Il suffit de lire en détail le rapport 2011, pour avoir un autre avis ! voir résumé sur blog http://spedasso.over-blog.com/
Les comptes distribués lors de l’AG font 7 pages. Ceux que les membres de Spedasso ont demandé en amont de cette AG en font 35, incluant les comptes détaillés,qui ont été obtenus après relance auprès de la Spedidam.Une seule question a été posée : elle concernait la ligne « amen.instal . Brémontier, 135000€ page 5 , elle n’a pas trouvé de réponse du cabinet comptable et seule une vague allusion de françois Nowak sur l’ascenseur ! Brémontier est l’ancien siège de la Spedidam, quitté il y a environ 20 ans ! pourquoi cette ligne ?On peut suggérer aux administrateurs de la Spedidam de demander les comptes détaillés, ils pourraient peut-être répondre aux questions, comme maître Bertrand 143718€, Jamaïcains 142000€, fonds artistes principaux 5 337 754€, honoraires 376000€ ? indemnités administrateurs 119156€ ( rappel 80000€ en 2008 !)
Règlement général modifications de plusieurs articles concernant la répartition. Principalement, les modifications actent le fait que les décisions importantes, comme les choix des coefficients attribués à chaque genre musical, soit approuvés en CA ! Que les règles de répartition et la valeur des parts soient portées à la connaissance des associés… Plus de transparence !
Ces multiples ajouts dans le règlement ont été rendus nécessaires car certaines décisions importantes citées plus haut n’étaient pas prises en CA ( voir blog spedaction 2009)
De même, la nette transparence de la rémunération de chaque associé par le biais du « relevé de répartition » mis en ligne en 2011,a été demandée par la Commission de Contrôle , devancée par spedaction en 2009 !
Contentieux La Spedidam fait état des procédures perdues en appel contre les plateformes de téléchargement, et des 600 000€ de dommages qui lui sont réclamés pour frais de procédure.
Elle impute d’une façon, tout à fait arbitraire une part de responsabilité dans la perte de ses actions en justice contre les « majors » au rôle de la convention collective de l’édition phonographique de 2008, signée par 3 organisations syndicales.
Le système des pouvoirs illimités a donc, une fois de plus, permis de contrôler les élections, et de renoncer à la vie démocratique de la Spedidam.
La Commission permanente de contrôle des SPRD joue parfaitement son rôle en pointant le mode de gestion de la Spedidam , même si sa principale recommandation a été ignorée !
Nous espérons que ce n’est que partie remise …..
Spedaction et Spedasso aujourd’hui continueront à œuvrer pour une gestion transparente et démocratique que l’on est en droit d’attendre de notre société civile d’Artistes interprètes , la Spedidam !
Tous les résultats des votes des Assemblées Générales du 28 juin 2012 ( élections et autres ) sont consultables sur le site de la Spedidam.
Les extraits du rapport de la Commission permanente de contrôle des SPRD est sur notre blog (voir plus bas, mai 2012)
Dans la plupart de sociétés civiles, après un certain nombre d’années d’exercice, les dirigeants passent la main à des personnes plus jeunes, afin d’assurer la continuité générationnelle. Ce sont des simples pratiques de bonne gouvernance.
Il n’en va pas ainsi à la SPEDIDAM.
François NOWAK, vice-président de la société depuis près de 30 ans et qui atteindra l’âge de 70 ans fin 2012, devient le « nouveau » président de la société, élu par le conseil d’administration.
C’est la continuité sans le changement!